
Aucun diplôme en audiovisuel ne trace une route toute droite vers l’emploi, même lorsqu’on décroche une place dans les écoles les plus cotées. Attractives, ces filières affichent un nombre de places restreint, et pas question d’espérer une sélection uniforme : chaque établissement impose ses propres critères, parfois déroutants. À Lyon comme à Strasbourg, les parcours oscillent entre formations généralistes et spécialisations pointues, souvent méconnues des candidats.
Certains établissements misent sur des épreuves techniques, d’autres privilégient la fibre créative ou l’expérience déjà acquise. Les salons d’orientation, à l’image du Salon Studyrama, redistribuent sans cesse les cartes et influencent les choix, mais il reste difficile de prendre la pleine mesure de la richesse des cursus en quelques heures seulement.
Lyon et Strasbourg, deux villes créatives où l’audiovisuel et le design prennent vie
Lyon s’est imposée très tôt comme une terre de cinéma. C’est ici que les frères Lumière ont posé la première pierre de l’histoire du 7e art, avec une rue devenue symbole international. Aujourd’hui encore, la ville bat au rythme des étudiants, du quartier Monplaisir jusqu’aux rives réaménagées de la Confluence. Les agences audiovisuelles, les espaces verts comme les jardins d’Ouagadougou ou d’Erevan offrent des haltes bienvenues dans une ville sans cesse en mouvement.
Sur place, l’audiovisuel irrigue tout : jeunes talents, stagiaires et professionnels confirmés multiplient les projets dans une métropole qui a su tisser de nombreux liens avec les acteurs du secteur, et adopter une dimension européenne grâce à sa position stratégique et à l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry. La dynamique régionale profite aux étudiants : chaque année, de nouvelles conventions de stage voient le jour avec des sociétés comme EOPROD ou Kabocharts, boostant la professionnalisation dès la première année.
Plus à l’est, Strasbourg cultive sa singularité, portée par une activité culturelle dense, un quartier européen à la renommée hors frontières, des ateliers d’animation réputés, et des universités ouvertes sur l’Europe. Les cursus proposés déploient toute la diversité du secteur audiovisuel. Entre écoles d’animation, formation en design ou dispositifs dédiés à l’image et au son, Strasbourg a forgé une solide réputation, en s’appuyant sur un maillage de partenaires professionnels et un ancrage patrimonial très vivant. Le résultat : une vraie rivalité amicale avec Lyon, pour former nouvelle vague de techniciens, réalisateurs ou animateurs.
Pour explorer plus concrètement les différentes options, le site Ecole de cinéma Lyon propose un panorama détaillé qui éclaire sur les meilleures démarches à suivre et les filières à ne pas négliger lorsqu’on vise une carrière dans le secteur audiovisuel en France.
Quelles écoles d’audiovisuel et de design choisir pour se former et s’épanouir ?
L’offre de formations sur Lyon et Strasbourg donne le vertige. Entre filières courtes, bachelors spécialisés, enseignements universitaires ou écoles privées, chacun cherche l’équilibre entre théorie et immersion dans le monde professionnel. Le Ynov Campus de Strasbourg, par exemple, propose un bachelor audiovisuel privilégiant la pratique intensive, l’expérimentation et l’alternance en troisième année. Un choix stratégique dans une région qui compte plus de 4000 entreprises partenaires prêtes à accueillir les étudiants.
Voici un aperçu de quelques acteurs majeurs à connaître :
- L’université Lumière-Lyon 2 à Lyon délivre une formation complète, alternant réflexion, ateliers pratiques et projets collaboratifs.
- À Strasbourg, ESAS et le Studio Strasbourg se distinguent, notamment dans le secteur du cinéma d’animation et la création digitale.
Mais l’expérience ne se limite jamais à la salle de cours. Sur chaque campus, le Bureau des Études (BDE) stimule la vie collective, favorise l’émergence de groupes artistiques, anime des événements et pousse les collaborations sur des courts-métrages ou des installations. Les modalités d’accès varient : certains décrochent leur place après le bac, d’autres empruntent la voie d’une prépa ou d’une expérience universitaire préalable. La diversité des profils est d’ailleurs un point fort : le secteur accueille des curieux venus d’horizons différents.
Pour ceux qui s’installent à Lyon, Artémisia propose des logements étudiants proches des facs et écoles, rendant la vie quotidienne plus fluide. L’étape du dossier de candidature demande une attention minutieuse : soigner son projet, témoigner d’une motivation sincère, faire valoir sa créativité autant que sa capacité à intégrer une équipe. Dans l’audiovisuel, le goût du terrain et la faculté à construire son réseau font souvent la différence sur la durée.
Zoom sur les événements incontournables pour découvrir les formations et rencontrer les écoles
Tout au long de l’année, Lyon et Strasbourg vibrent au rythme des Journées Portes Ouvertes, moments clés pour observer le quotidien des écoles depuis l’intérieur. Ces journées attirent autant les lycéens en pleine orientation que les étudiants en quête de nouveaux horizons. On découvre les plateaux techniques, on échange avec les profs, on expérimente les outils du moment : caméras, micros, studios de montage. Parfois, cette visite suffit à révéler une vocation, un projet qui jusque-là n’osait pas s’affirmer.
Le Bureau des Études (BDE), toujours actif, orchestre une vraie animation associative : projections, ateliers, masterclass et rencontres avec jeunes responsables de projet ou professionnels du marketing-communication. Ces événements cassent la routine, libèrent la créativité, ouvrent surtout sur le monde réel du secteur, loin de toute vision théorique figée.
Pour bien vivre ces salons et optimiser chaque instant, quelques recommandations concrètes :
- Rassemblez toutes les documentations et dossiers de candidature disponibles : cela aide à affiner vos choix et repérer les nouveautés des formations.
- Profitez des ateliers pratiques : montage, son, scénario, ou initiation motion design, tout est pensé pour confronter chacun à la réalité des métiers.
Ce sont ces temps de rencontres, ces dialogues spontanés, qui font battre le cœur de la vie de campus. Les cursus se renouvellent sans cesse, les modes d’apprentissage bougent. Dans cet écosystème en pleine ébullition, chaque atelier, chaque interaction, ouvre une perspective nouvelle sur l’univers de l’audiovisuel. À Lyon, à Strasbourg, et bientôt ailleurs, cette énergie collective ne demande qu’à s’exprimer sur grand écran.
